Fiche de Lecture 7 : Numérisation et patrimoine documentaire

Publié le par thanys

Référence bibliographique :

BÉQUET, gaëlle ; CÉDELLE-JOUBERT, laure. Numérisation et patrimoine documentaire. BBF, 2000, tome 45, n° 4, p. 67-72. [En ligne]. Disponible sur : <http://www.enssib.fr/bbf/bbf-2000-4/10-bequet.pdf  > (consulté le 12 novembre 2005)

Résumé :

Les bibliothèques ont bénéficié de l’avancée technologique, et en quelques années, de très nombreux projets ont vu le jour.
Ce succès est dû au gros travail de réflexion sur les coûts, les choix techniques à faire, l’évaluation des projets en France et à l’étranger. Sans ce travail, aucun projet ne pourrait aboutir.
C’est pourquoi, pour aider au développement de ces projets, le Ministère de la culture et de la communication prend en charge les frais techniques de numérisation, avant pour les microfilms, maintenant pour la numérisation de documents.

Chaque année, les nouveaux projets sont transmis aux Directions régionales des affaires culturelles, qui les examinent puis les valident mais peuvent aussi favoriser certains projets en versant des subventions.
Les bibliothèques peuvent obtenir des aides pour l’amélioration des conditions de préservation et de conservation (pouvant atteindre 50% des dépenses) ou encore la numérisation par un prestataire (entre 20 et 40% du montant hors taxes du devis).
Bien entendu, avant toute numérisation, certains éléments sont impératifs à prendre en compte : la propriété intellectuelle des documents (qui doivent être libres de droit pour pouvoir être numérisés ou qui ont l’accord des ayants-droits), les choix du format (propriétaires si possible, le choix du ministère s’étant porté sur le Tif et le Jpeg) et les noms des fichiers numérisés, qui doivent être uniques et significatifs, chaque image devant porter un code d’immatriculation, afin de leur garantir un meilleur repérage, stockage, une cohérence et cela, à long terme.
Les projets qui perçoivent une aide doivent rendre un rapport d’activité (Commission européenne), souvent mis en ligne, pouvant ensuite être utilisé comme référentiel pour la communauté bibliothéconomique.  L’article donne différents exemples de programmes en cours de réalisation (projet SEPIA, voir bibliographie commentée).
Au niveau international, le serveur de l’IFLA recense tous les programmes de numérisation du moment des bibliothèques.

En France, peu à peu les choses s’organisent (formations, journées) et l’intérêt ne va qu’en grandissant mais les investissements financiers et humain retiennent encore un grand nombre de bibliothécaires. L’élaboration d’un questionnaire (DLL) mis sous base de données puis hébergé par le site du ministère a permis de savoir quels établissements avaient un ou des projets de numérisation en cours ou à venir, privilégiant les documents anciens (XVIe-XIXe siècles) mais aussi les collections contemporaines et iconographiques.

 

Commentaire :

Dans l’ensemble, l’article est intéressant mais il est vrai qu’il n’a pas été à la hauteur de ce que j’en attendais. Le fait de donner des exemples de projets est bien, mais ne permet pas de cerner le projet de numérisation en lui-même. Il faut attendre d’être à l’avant dernière page de l’article pour rentrer dans le vif du sujet.

 

Mots-clés :

Bibliothéconomie / numérisation / projet de numérisation en France/à l’étranger / Ministère de la Culture et de la Communication / Direction du Livre et de la Lecture / patrimoine / collections numérisées.

J’ai trouvé que les bibliothèques n’étaient pas assez mises en valeur et leur mode de fonctionnement pas assez approfondi dans le cas d’un projet de numérisation de leur fonds. Mais peut être que cela vient du fait que l’article n’est plus tout à fait récent car depuis 2000, beaucoup de choses ont évoluées et se sont mises en place.

Par contre, j’ai trouvé pertinent de développer les résultats du questionnaire qui a été envoyé à plus d’une centaine de structure, permettant d’avoir une vision assez concrète du paysage numérique français dans les bibliothèques.
Enfin j’ai aussi apprécié le tableau récapitulatif des collections traitées en priorités mis à la fin de l’article.

Quatre facteurs sont à retenir lors de la mise ne place d’un projet de numérisation : financiers, techniques, juridiques, et patrimoniaux, et la nécessité de se tenir informé de l’actualité dans ces domaines.

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I
Un article un peu vieux mais trés intéressant....
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